LBA – Intermédiaire financier en Suisse : obligations, organisation et audits

LBA – Intermédiaire financier en Suisse : obligations, organisation et audits

En Suisse, toute personne physique ou morale qui, à titre professionnel, gère ou détient des valeurs patrimoniales appartenant à des tiers tombe sous le champ d’application de la Loi fédérale sur le blanchiment d’argent (LBA) du 10 octobre 1997. Cette loi, complétée par l’Ordonnance sur le blanchiment d’argent (OBA) et l’OBA-FINMA, impose aux intermédiaires financiers des devoirs stricts : identification du cocontractant (art. 3 LBA), identification de l’ayant droit économique (art. 4 LBA), clarifications en cas de soupçons (art. 6 LBA), documentation et conservation (art. 7 LBA), et communication au MROS (art. 9 LBA).

Les intermédiaires non soumis à la surveillance directe de la FINMA doivent être affiliés à un organisme d’autorégulation (OAR) reconnu, tel que FIDUCIAIRE|SUISSE, ARIF, VQF ou PolyReg. Ces OAR exercent une supervision complète : admission, contrôle de la conformité, audits annuels et sanctions.

Intervenir en Suisse avec une société étrangère (France, Espagne, Royaume-Uni) : obligations légales, fiscales et TVA — Guide complet 2026

Intervenir en Suisse avec une société étrangère (France, Espagne, Royaume-Uni) : obligations légales, fiscales et TVA — Guide complet 2026

Dans un contexte où les projets industriels et les chantiers d’installation se multiplient entre l’Union européenne et la Suisse, de nombreuses entreprises étrangères — françaises, espagnoles ou anglaises — obtiennent des mandats sur le territoire helvétique : construction, montage, installation d’une chaîne de fabrication, livraison et mise en service de matériel.
Mais intervenir en Suisse, même temporairement, ne s’improvise pas. Le cadre légal, fiscal et social est strict. Chaque entreprise étrangère doit anticiper ses obligations de détachement, TVA, assurances, douane, droit du travail et risques d’établissement stable.

Le Goodwill

Le Goodwill

Dans le cadre d’une acquisition, d’une fusion ou d’une cession de fonds de commerce, la valeur d’une entreprise ne se limite pas à la somme de ses actifs et de ses dettes. Elle comprend également un élément invisible mais essentiel : le Goodwill, reflet de la valeur immatérielle et de la confiance économique placée dans le potentiel futur de l’entreprise.

RISTER – Votre Business Center et Fiduciaire à Genève

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RISTER – Business Center à Genève offre une gamme complète de services professionnels conçus pour les PME, sociétés, associations et fondations. Il permet à ces entités de bénéficier d’une adresse prestigieuse, d’un accompagnement administratif fiable et d’un suivi fiduciaire personnalisé au cœur de la Suisse romande.

Vente/achat d’un fond de commerce en Suisse

Vente/achat d’un fond de commerce en Suisse

La vente/achat d’un fond de commerce en Suisse permet de céder ou d’acquérir une activité existante, qu’il s’agisse d’un commerce, d’un restaurant, d’un cabinet de services ou d’une société industrielle.
Contrairement au droit français, le Code des obligations (CO) ne prévoit pas de statut spécifique pour le « fonds de commerce ».
En pratique, l’opération prend la forme d’une cession d’actifs (asset deal), d’une cession de parts ou d’actions (share deal) ou d’un transfert de patrimoine au sens de la Loi sur la fusion (LFus).
Chaque option a des implications juridiques, fiscales, comptables et administratives distinctes.
Un accompagnement spécialisé est essentiel pour sécuriser et optimiser la transaction.